1. Un chemin créatif aux multiples facettes
Le parcours de Julie Anne est aussi diversifié que ses sources d’inspiration. Après un baccalauréat en design de l’environnement, elle a exploré de nombreux territoires créatifs, du secteur industriel à l’éclairage, en passant par des agences de design. C’est d’ailleurs lors de son passage dans le domaine de l’éclairage routier qu’elle a eu un véritable coup de cœur pour la lumière. Ce phénomène, qu’elle considère à la fois comme scientifique et divin, est devenu une obsession créative pour elle et l’accompagnant dans ses projets comme un fil conducteur. Chaque expérience lui a apporté une boîte à outils bien remplie et l’a aidée à affiner ses talents. Elle raconte d’ailleurs que l’organisation n’était pas vraiment son point fort au début, mais qu’au fil du temps, elle est passée « de zéro à héros » en la matière. Cette richesse d’expériences lui a donné le coup de pouce nécessaire pour se lancer en tant que travailleuse autonome.
2. Une vision éclairée (sans mauvais jeu de mots!)
Julie Anne est une vraie passionnée de sa profession et aime mettre en garde contre les stéréotypes, soulignant que les designers industriels ne « décorent » pas des usines, mais façonnent des produits avec un rôle créatif et stratégique essentiel. Elle reste cependant sur ses gardes concernant l’intelligence artificielle : même si l'IA peut offrir des outils pratiques, Julie Anne craint qu’une trop grande dépendance à celle-ci ne finisse par court-circuiter la créativité et l’intuition humaines. Pour elle, l'IA doit être un allié, pas un remplaçant. Après tout, qui d’autre pourrait mieux relever les défis créatifs que le cerveau humain?
3. Quand collaboration rime avec innovation
Julie Anne rêve toujours de concevoir le produit qui sera l’apothéose de son parcours créatif, mais en attendant, elle n’est pas peu fière d’avoir accompagné un inventeur dans la réalisation complète de son projet. De la conception à la mise en marché, elle a fait briller ses compétences et son réseau tout en apprenant les ficelles de la commercialisation en ligne. Ce projet lui a permis de marier ses acquis et de nouvelles connaissances avec brio. Le produit sera bientôt sur le marché en ligne, mais chut... elle laisse l’inventeur gérer le dévoilement de la marque!
4. Nourrir la créativité, une recette bien personnelle
Quand elle n’est pas derrière son écran, Julie Anne trouve son inspiration dans la cuisine et l’observation de la nature. Entre une bonne assiette et une balade en plein air, elle nourrit sa créativité avec un soupçon de science et une pincée d'esthétique. Elle souligne souvent qu'on « mange d’abord avec les yeux », et elle applique cette même philosophie dans son design. Julie Anne est aussi une grande admiratrice du biomimétisme, qui puise dans le génie de la nature pour inspirer des créations innovantes.
Très attachée à l’ADIQ, elle considère l'association comme une ressource précieuse pour les designers industriels au Québec. Elle encourage d’ailleurs les futurs talents à foncer tête baissée dans des projets concrets dès leurs études.
5. Un parcours inspirant par son authenticité
Hésitante au début, Julie Anne n’était pas sûre de vouloir faire ce portrait, se demandant si elle était vraiment légitime. Elle aurait préféré attendre d’avoir « le projet du siècle » à partager. Mais elle a vite compris que ce portrait, c’est aussi l’occasion de montrer le parcours réel d’une designer industrielle. En participant à cette campagne, elle espère montrer que le métier, c’est aussi un cheminement qui est loin d’être linéaire.
Chaque parcours de designer est unique, tout comme les produits qu’il ou elle conçoit. C’est en partageant nos histoires que l’on humanise la profession et que l’on inspire les générations futures. Merci à Julie Anne pour sa sincérité et son authenticité. Si vous aussi vous voulez faire partie de cette aventure collective, contactez-nous à communications@adiq.ca!
